Rémunération plus avantageuse, postes à responsabilités, ou encore cadre de vie plus intéressant, la mobilité professionnelle internationale ne cesse d’ouvrir des perspectives d’évolution très intéressantes. Dans bien des cas, il s’agit d’opportunités que se voient offrir certains cadres supérieurs à haut potentiel. Un véritable enjeu business pour les entreprises qui cherchent à diffuser une culture internationale au sein d’un groupe. La mobilité et l’accroissement des compétences des salariés, induit par l’internationalisation des sociétés, imposent à ces cadres la nécessité de collaborer dans un espace de travail étendu à l’échelle mondiale.
Une expérience à l’étranger est certes très valorisante pour une carrière, mais on n’oublie souvent que les considérations qualifiant une expatriation professionnelle de réussite, suppose de relever bien des défis au-delà de la sphère professionnelle.
S’expatrier au profit de sa carrière professionnelle
Tout d’abord parce, s’expatrier peut permettre d’accéder à des responsabilités plus importantes qu’en France. En ce sens, c’est donc une voie de passage propice à l’évolution professionnelle, un véritable tremplin pour une carrière à l’internationale. L’expatrié peut par exemple développer sa capacité à encadrer des équipes, ou aussi apprendre à maîtriser une technologie encore inexistante ou peu développée en France. L’enrichissement et l’épanouissement personnel peuvent aussi passer par la confrontation avec une autre culture.
Un tel choix de vie a-t-il cependant des limites ?
Le modèle de l’expert reconnu ou du jeune cadre à haut potentiel passant d’un pays à un autre, d’une culture à une autre, avec aisance et sans état d’âme, relève franchement d’une utopie.
Les obstacles qui conduisent à l’échec de l’expatriation sont nombreux : difficulté d’adaptation ou d’intégration, contrat mal cadré, écart entre la mission proposée initialement et la réalité une fois place, la perte de repères, le mal de l’éloignement familial ou amical… Autant de facteurs susceptibles de transformer cette aventure, au départ inoubliable, en cauchemar pour l’expatrié et sa famille.
Autre risque à prendre en compte, mais pas des moindres, s’apparente à la réintégration du poste au retour de l’expatrié.
Peser le pour et le contre
Avant de prendre une telle décision, il est très important de s’interroger sur ses motivations et d’envisager les conséquences pour soi et son entourage professionnel, mais aussi familial et amical à moyen et à long terme. Savoir entretenir son réseau pendant son absence et le tenir informé de ses évolutions professionnelles est aussi une règle d’or fondamentale.
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