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Mener à bien une mission humanitaire en Afrique : le challenge relevé par des étudiants en pharmacie

Groupe d'étudiants posant devant une pharmacie en Afrique

À la croisée de l’engagement solidaire et du défi personnel, 14 étudiants en pharmacie de l’Université Paris-Saclay, membres de l’association Phasol, ont pris part à une mission humanitaire en Afrique. Déterminés à apporter leur aide dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la construction, ils ont mis en œuvre différents projets pour améliorer le quotidien des habitants. Mais, au-delà des actions concrètes menées sur place, cette expérience leur a permis de découvrir une autre facette du monde, où solidarité et résilience se conjuguent au quotidien. Retour sur cette aventure humaine riche en émotions…

Préparer une mission humanitaire en Afrique : les défis à surmonter avant le départ

Organiser une mission humanitaire en Afrique ne s’improvise pas ! Cela nécessite une organisation minutieuse. Avant de s’engager sur le terrain, il est essentiel que les étudiants soient pleinement conscients des réalités locales, tant sur le plan logistique que culturel. Phasol, pour Pharmacien Solidaire est une association étudiante de la faculté de Pharmacie de Paris-Saclay spécialisée dans la santé publique, qui relève ce défi chaque année. Deux de ses membres, Angèle et Nathan, ont partagé leur expérience et leurs ressentis avec nous…

Deux missions humanitaires, deux destinations : le Cameroun et le Togo

Fondée en 2001, l’association Phasol a pour mission principale de faciliter l’accès aux soins et aux médicaments pour les populations en situation de précarité. Cette association regroupe des étudiants bénévoles qui s’engagent à répondre aux besoins de santé des plus vulnérables. Tout au long de l’année, ils organisent divers projets en collaboration avec des organismes tels que la Ligue contre le cancer, Octobre rose, le Téléthon, l’Unicef ou encore les Restos du Cœur. Parallèlement, deux ou trois missions humanitaires sont organisées chaque année : généralement une en France et deux à l’étranger.

Personnes peignant le logo Phasol sur un mur

Cette année, c’est au Togo et au Cameroun que se sont rendus deux groupes d’étudiants engagés. Le Cameroun s’est presque imposé comme une évidence. D’anciens étudiants de l’université de Douala, qui avaient effectué un Erasmus en France il y a quelques années, ont sollicité Phasol pour qu’une équipe d’étudiants vienne en mission humanitaire. Pour la mission au Togo, il faut savoir qu’initialement les étudiants souhaitaient se rendre au Sénégal, mais la situation géopolitique du pays les a poussés à renoncer à leur projet initial et à privilégier une destination plus fiable. En quête d’un pays dans le besoin, ils se sont tournés vers le Togo.

Anticiper sa mission humanitaire

Groupe d'étudiants dans la forêtSi pour Angèle, partir en mission humanitaire était une évidence, « j’ai toujours rêvé d’en faire une, d’aider à ma façon des personnes dans le besoin ». Nathan, quant à lui, a été motivé par les missions d’autres bénévoles qu’il a suivies sur les réseaux sociaux, « c’est en suivant d’autres missionnaires que j’ai voulu apporter ma pierre à l’édifice ». Cependant, même avec la plus grande volonté d’aider, une mission humanitaire en Afrique requiert une rigoureuse préparation, et ce plusieurs mois avant le départ. En effet, avant d’arriver sur place, Angèle, Nathan, ainsi que tous les autres missionnaires, ont contacté différents partenaires au Cameroun et au Togo afin d’établir une liste des besoins concrets des populations sur place. Chez Phasol, une mission humanitaire s’organise généralement autour de trois pôles : santé, éducation et construction.

Une fois ces axes définis, les étudiants organisent différents évènements, que ce soit à la fac ou sur les marchés, pour récolter un maximum de fonds afin de mener à bien leur mission humanitaire en Afrique. Un projet comme celui-ci nécessite donc aux étudiants de se responsabiliser et de contacter les mairies, les commerces, les entreprises ainsi que des associations afin d’obtenir des aides financières ou matérielles, qui seront ensuite reversées sous forme de dons aux habitants sur place.

S’assurer pour mener à bien sa mission en toute sérénité

Au-delà de la planification logistique, une mission humanitaire doit également se préparer sur plan personnel. Angèle et Nathan nous confient volontiers avoir eu quelques inquiétudes au niveau de leur santé. En effet, ils nous rappellent que pour se rendre au Cameroun et au Togo, il est nécessaire de faire un certain nombre de vaccins avant le départ comme l’hépatite B, la méningite à méningocoques, la rage, la typhoïde ou encore le paludisme. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter les pages dédiées de l’Institut Pasteur sur le Cameroun et le Togo.

Pour se rassurer et tranquilliser leur famille, les deux étudiants soulignent l’importance de toujours partir avec une assurance voyage. Que ce soit dans un pays en développement ou ailleurs, personne n’est jamais à l’abri d’un pépin durant son séjour ! Et ce n’est certainement pas Nathan qui vous dira le contraire : « on était bien content d’avoir notre assurance voyage une fois sur place… ». Malgré de légères inquiétudes de circonstance et les quelques problèmes de santé rencontrés durant leur séjour, notamment pour l’un des étudiants qui a dû être rapatrié en France afin de recevoir les soins appropriés, rassurez-vous ! Angèle et Nathan ne regrettent rien. Ils nous affirment même avec le sourire : « une fois sur place, on se rend compte que ça va aller » et, au pire, l’assurance est là. 😉

Plongez au cœur de deux missions humanitaires en Afrique

Une fois arrivés au Togo et au Cameroun, les étudiants ont dû s’immerger dans un environnement culturellement riche, mais aussi se confronter à quelques défis. C’est là-bas que leur voyage a pris tout son sens, mettant à l’épreuve leur capacité d’adaptation et leur détermination. Bien que la préparation soit une grosse part du travail, c’est au contact des populations locales que leurs projets ont véritablement pris vie, révélant ainsi l’impact direct de leurs actions sur le quotidien des habitants.

Une acclimatation culturelle réussie

Personnes à la fil indienne marchant au coucher du soleilOn pourrait penser que s’acclimater à un mode de vie si différent de celui auquel ils sont habitués aurait été difficile pour les étudiants, mais il n’en fut rien. Angèle et Nathan le confirment sans réserve : ils ont été accueillis chaleureusement. Après avoir échangé virtuellement pendant toute une année avec leurs partenaires locaux, ce fut « émouvant de leur parler en vrai ». Ces derniers les ont accompagnés tout au long de leurs missions et les ont mis en contact avec les chefs des villages où ils ont mené leurs actions. C’est donc presque naturellement qu’ils ont adopté « leur façon de vivre ».

Alors bien sûr, ils n’ont pas échappé au choc culturel, apprivoiser un mode de vie différent du sien n’est pas toujours facile, « il est nécessaire de passer par un intermédiaire local quand on est là-bas, on peut facilement se faire arnaquer en tant que personne étrangère », mais hormis ces quelques imprévus, ils affirment s’être rapidement intégrés au quotidien des villageois.

Si les deux étudiants admettent s’être adaptés sans trop de difficultés, ils s’accordent à dire que l’humidité ambiante était pesante, « on n’a pas l’habitude de ce climat en tant qu’Européens ». Hormis l’humidité, ils reconnaissent également que les moustiques sont un fléau. Un conseil précieux : ne lésinez pas sur l’anti-moustique et privilégiez les vêtements longs. Pour finir, ils nous confient qu’être parti là-bas en groupe est un gros avantage, « quand on part là-bas ensemble, c’est plus facile que si on y allait seul ».

Des actions concrètes menées avec succès

Au-delà des dons de médicaments, vêtements, fournitures scolaires et nourriture distribués dans les dispensaires et les orphelinats, les étudiants se sont activement investis durant ce mois passé en Afrique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas eu le temps de s’ennuyer !

Jeune homme portant un bac sur sa tête

Au Cameroun, Nathan nous raconte avoir mené des formations aux gestes de premiers secours et des actions de prévention sur des maladies courantes comme le paludisme, l’hypertension et le diabète. Ces pathologies touchent particulièrement les enfants, souvent victimes de malnutrition. Sans adopter un ton moralisateur, les étudiants ont prodigué des conseils pratiques pour limiter ces risques : se laver les mains après être allé aux toilettes, utiliser de l’anti-moustique ou encore porter des vêtements à manches longues dans les zones infestées. Pendant une semaine, ils se sont rendus dans différents dispensaires pour prêter main-forte aux équipes médicales locales en offrant des consultations gratuites. C’est d’ailleurs ce dont Nathan est le plus fier, « les gens venaient à nous parce que c’était gratuit, nous avons réussi à faire opérer une grosse hernie d’un monsieur ». Pour lui, l’essentiel était d’offrir « de meilleures conditions de vie » à ceux qui en avaient besoin.

étudiants auscultant des enfants en Afrique lors d'une mission humanitaire

En parallèle, au sein de l’école du village, les étudiants ont animé des ateliers de lecture et organisé un concours de lecture pour aider les enfants et les adultes à progresser en français. À la clé, des fournitures scolaires et une tablette offerte par l’université de Douala.

Enfants dans une salle de classe en Afrique

Pendant ce temps, au Togo, Angèle et son équipe de missionnaires étaient hébergés à Kolo, non loin de Tsévié, où chaque matin, ils rejoignaient les maçons du village afin de participer à la construction d’une salle de classe destinée aux enfants de maternelle. En plus de cette aide manuelle, les étudiants ont également donné des cours de français aux enfants et aux adultes. En effet, Angèle nous rappelle que bien que « la langue officielle du Togo soit le français, beaucoup parlent uniquement éwé ». Elle nous précise que l’objectif n’était pas d’assommer les habitants, mais de les faire progresser à travers des activités ludiques et pédagogiques.Etudiants en train d'aider sur un chantier dans le cadre d'une mission humanitaire en Afrique

Les étudiants ont également mené des actions de sensibilisation à l’hygiène, « ils n’ont pas forcément les moyens de se payer du dentifrice alors on leur a appris à se brosser les dents avec du charbon ». Ils ont également organisé des campagnes de tests pour lutter contre le paludisme et fait des dons de médicaments aux dispensaires et aux orphelinats.

Une aventure humaine qu’ils ne sont pas près d’oublier

Pour Angèle et Nathan, cela ne fait aucun doute, nous avons beaucoup à apprendre des populations locales. Bien qu’ils vivent dans une grande pauvreté, parfois en exerçant leurs activités personnelles et professionnelles dans des espaces réduits de 3 m², ce sont des « personnes chaleureuses et généreuses ». Pour Nathan, cette mission humanitaire en Afrique lui a permis d’ouvrir les yeux sur d’autres cultures, de découvrir « des façons de vivre qu’on n’imagine même pas ». De son côté, Angèle reconnaît que cette expérience l’a beaucoup responsabilisée, cela lui a permis de se rendre compte qu’en France, « on a de la chance, beaucoup, beaucoup de chance ». Elle dit avoir beaucoup appris des habitants, « ils ne se plaignent jamais, ils ont toujours vécu ainsi et ils sont heureux. Jamais ils ne nous ont montré un quelconque mal-être, même s’ils sont conscients qu’ils ont besoin d’aide notamment au niveau de l’accès à la santé ».

Jeune femme portant un casque de chantier dans un village africain

C’est donc des étoiles plein les yeux qu’ils sont donc rentrés en France, emplis d’un sentiment de fierté incomparable. Nathan n’oubliera jamais sa visite à l’orphelinat, où des jeunes garçons dormaient sur le sol, sans matelas. Lui et son équipe de missionnaires sont alors revenus les bras chargés de matelas, provoquant une immense joie chez les enfants ! Nathan ajoute que « c’est tellement gratifiant de se rendre compte qu’on peut avoir un impact sur leurs vies, même à petite échelle, ces enfants ne dormiront plus jamais à même la pierre ». Angèle, quant à elle, n’oubliera jamais le sourire d’un enfant à qui elle a fait le don de quelques vêtements. Plein de gratitude, le petit garçon est revenu les voir en les remerciant encore et encore. C’était « incroyable, même si l’aide est ponctuelle, l’association a un véritable impact sur leurs conditions de vie ».

Malgré une certaine méfiance de la part de quelques habitants envers les industries pharmaceutiques, exacerbée par la crise sanitaire de 2020, et une réticence chez les plus âgés à se faire soigner, les deux équipes de missionnaires se disent heureuses d’avoir permis à plusieurs personnes de se faire soigner gratuitement. Angèle nous confie avoir réellement ressenti l’impact de leurs actions, « un monsieur qui ne pouvait plus se déplacer à cause d’une blessure infectée a retrouvé toute sa mobilité ! ».

groupe d'étudiants heureux à l'arrière d'un camion

Des sourires plein la tête, ils n’oublieront jamais ce mois passé en Afrique, « si cela n’a pas changé ma manière de penser, cette mission humanitaire a renforcé mes valeurs et mes convictions » nous confie Angèle. Toutefois, tous les deux s’accordent sur un point : une mission humanitaire ne s’improvise pas ! Bien qu’ils ne soient restés qu’un mois sur place, ils rappellent qu’une mission humanitaire se prépare sur une année entière, « c’est une année de travail acharné et un mois pour le concrétiser », expliquent-ils. C’est pourquoi une bonne préparation est essentielle : « il faut garder la tête haute, foncer tout en réfléchissant, ne pas avoir peur d’organiser des événements pour récolter des fonds, se renseigner sur les conditions sanitaires locales… ». Mais s’ils devaient vous donner un seul conseil avant de partir en mission humanitaire en Afrique, ce serait celui-ci : « il faut y aller parce c’est une expérience incroyable, une expérience qu’on n’oubliera jamais ».

Un grand merci à Nathan et Angèle d’avoir partagé leur expérience avec nous et un immense bravo à tous les membres de l’association Phasol pour leur engagement !

Catégorie : Conseils pour les voyageurs

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