Même les projets d’expatriation les plus soigneusement élaborés peuvent faire face à des difficultés inattendues, comme de se retrouver au chômage. Quelles sont les aides et les subventions possibles en cas de perte d’emploi à l’étranger ?
Partir en tant que chômeur
Si vous êtes à la recherche d’un emploi, il y a un certain nombre d’opportunités à explorer tel que le VIE ou l’expatriation dans des villes comme Londres, plus propice à la recherche d’un poste.
Il existe également des aides disponibles pour prévenir les mauvais jours. C’est le cas de l’assurance chômage, une allocation versée par Pôle Emploi Services, à condition de remplir 122 jours ou 610 heures d’affiliation minimum. La durée d’indemnisation ne peut dépasser 36 mois pour les travailleurs de plus de 50 ans et 24 mois pour ceux de moins de 50 ans. Cependant, si vous êtes chômeur à l’étranger, le versement de cette allocation est suspendu dès que vous quittez le sol français. Vous pouvez cependant reprendre ultérieurement vos droits acquis dans un délai de 3 ans si vous revenez dans l’Hexagone et que vous en faites la demande auprès du Pôle Emploi qui gère votre dossier.
Si vous vous installez dans un autre pays de l’Union Européenne, il est possible de faire transférer votre droit d’assurance chômage dans votre pays d’accueil pour une durée maximale de 3 mois. Pour cela, vous devez faire remplir le formulaire U2 par Pôle Emploi et le déposer dans les 7 jours suivant votre arrivée auprès des services de l’emploi du pays qui vous accueille.
Se retrouver au chômage dans le pays d’expatriation
L’expatriation ne met personne à l’abri du chômage. Selon l’article L.5422-13 du Code de travail, tout employeur établi en France est obligé d’assurer ses employés contre le risque de perte d’emploi, que ceux-ci aient le statut de détaché ou d’expatrié. C’est le lieu d’exercice de l’activité qui détermine la couverture sociale qui s’applique en matière d’assurance chômage.
Au sein de l’Espace Economique Européen (EEE) et en Suisse, l’affiliation est considérée comme locale et ce sont les organismes d’emploi du pays d’accueil qui versent les allocations de chômage. Hors de Suisse et de l’EEE, c’est le régime français qui s’applique. L’expatrié chômeur est traité comme son homologue resté en France. Vous trouverez plus d’informations sur le portail du Centre des liaisons européennes et internationales de Sécurité Sociale (CLEISS).
Ainsi, en cas de chômage au Canada par exemple, il faudra contacter le centre Service Canada, car ce pays a signé un accord bilatéral avec la France en ce qui concerne l’assurance chômage. Si votre pays d’expatriation est l’Autriche, renseignez-vous auprès de l’Arbeitsmarktservice Österreich (AMS) afin de bénéficier de vos droits. Pour la Nouvelle-Zélande, il faut vous adresser au Work and Income ou à l’une de ses antennes dans le pays.
L’assurance pour les expatriés au chômage
Si vous êtes un expatrié au chômage, le fait d’avoir souscrit une assurance santé vous sera d’un grand secours. En effet, les frais médicaux comme les consultations ou l’hospitalisation se révèlent souvent hors de prix dans certains pays. Si vous projetez de faire un PVT dans un avenir proche, vous pouvez obtenir une couverture aux frais réels.
Les compagnies d’assurances vous offrent également une assistance d’urgence, joignable à tout moment, une assistance rapatriement ainsi qu’une garantie Responsabilité civile familiale. Le décès, comme l’invalidité, sont également couverts par cette assurance.
Que vous soyez au chômage avant votre expatriation ou que celui-ci soit survenu après quelques mois d’activité dans le pays d’accueil, il est toujours possible de bénéficier d’une aide. Pour cela, il suffit tout simplement de bien s’informer avant votre départ et de remplir les formulaires adéquats. Avec ACS, découvrez de nombreux conseils pour réussir votre expatriation et votre voyage à l’étranger en toutes circonstances.
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