De nombreux jeunes ressortissants étrangers rêvent de venir étudier en France. Pour l’année 2013-2014, ils étaient 295 084 étudiants à s’être inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur de l’Hexagone, d’après les statistiques publiées par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MENESR). Cela propulse la France à la troisième place des pays d’accueil les plus appréciés, juste derrière les États-Unis et le Royaume-Uni.
Pourquoi venir étudier en France ?
La proportion d’étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur en France est de 12 %, toujours selon la source précitée. Chacun d’entre eux a ses propres raisons de vouloir étudier en France. Cependant, il existe certains points communs à leur motivation :
• L’attrait d’un cursus international : grâce à un diplôme (licence, master ou encore MBA) délivré par une université ou une Grande École française, l’étudiant étranger peut espérer susciter l’intérêt des recruteurs.
• La réputation des établissements français : la qualité de l’enseignement dispensé et la richesse des formations en France attirent beaucoup les étudiants étrangers. D’ailleurs, l’université Paris-Sorbonne et son homologue Pierre et Marie Curie ont fait partie en 2014, des 100 universités les plus réputées au monde. Les grandes écoles ne sont pas en reste puisque la HEC, l’ESSEC et l’EM Lyon figurent dans le Top 10 du classement mondial.
• Le coût de la formation supérieure en France : il est généralement abordable par rapport aux autres pays. Par exemple, le droit d’inscription à l’université pour l’année 2014-2015 variait de 184 € pour une Licence, un DEUST ou un DUT à 612 € pour les études d’ingénieur. À titre de comparaison, les frais de scolarité pour un étudiant dans un établissement public au Royaume-Uni s’élèvent à 9 000 € par an.
• Le rayonnement culturel et historique de la France : il constitue généralement un facteur positif qui incite les étrangers à y étudier.
• La découverte de la culture française : l’apprentissage de la langue française et la découverte du pays contribuent à l’engouement des étudiants.
Trouver sa formation
En France, le système Licence Master Doctorat (LMD) est appliqué dans l’enseignement supérieur depuis 2004. Par conséquent, à vous de bien vous renseigner avant de vous inscrire à l’université au niveau qui correspond à vos diplômes pour suivre les cours adéquats. Compte tenu de la difficulté de la sélection pour le cycle Licence, les étudiants sont de plus en plus nombreux à terminer leurs études dans leur pays d’origine pour ensuite intégrer directement le cycle supérieur en Master ou en Doctorat.
Les espaces Campus France, « Centre pour les études en France » (CEF), peuvent vous aider à trouver la formation adaptée à votre niveau si votre pays d’origine fait partie des 31 qui possèdent cette agrémentation. Ce système bénéficie d’ailleurs de l’adhésion de 231 établissements d’enseignement supérieur français. De cette façon, vous recevez des appuis et des conseils pour la totalité de vos démarches, et ce, jusqu’à la demande de visa.
Le choix des filières dépend essentiellement de la carrière que vous souhaitez embrasser dans le futur. Pour l’année 2013-2014, 68 737 étudiants ont choisi des formations en Langues, Lettres et Sciences Humaines et 61 352 ont opté pour les Sciences ainsi que les Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS). Probablement à cause de la longue durée des études, seulement 16 903 étudiants ont jeté leur dévolu sur la médecine, la pharmacologie et la médecine dentaire.
Intégrer un cursus scolaire français
Si vous avez un diplôme de fin d’études secondaires étranger, vous devez faire une préinscription en déposant une demande d’admission préalable (DAP). Ensuite, votre inscription directe auprès de l’établissement de votre choix est obligatoire si :
• Votre recrutement s’est fait par voie de concours
• Vous avez déjà été inscrit en licence ou en master dans une université de France
• Vous êtes inscrit en deuxième ou troisième cycle dans une université française
Dans les autres cas, vous devez passer par le site Admission-Postbac de l’université pour votre inscription. Vous devrez passer un examen de français payant pour évaluer votre expression écrite ainsi que votre compréhension orale et écrite. Ce test se déroule généralement en février ou en mars, avant la rentrée universitaire.
Enfin, pour intégrer une école française, vous devez justifier de ressources financières suffisantes. Il s’agit d’un minimum de 615 € par mois, qui correspond à l’allocation mensuelle octroyée par le gouvernement français aux boursiers étrangers.
L’arrivée en France
La réussite des études à l’étranger, et notamment en France, passe par une bonne préparation. Voici les principaux points dont il faut tenir compte :
• Les documents : vous devez avoir un passeport en cours de validité pour la durée de vos études dans l’Hexagone. Si vous êtes originaire d’un pays de l’Union européenne, votre carte d’identité suffit. Sinon, il faut obligatoirement demander un visa. Le visa « étudiant » ne peut être délivré que si vous êtes inscrit dans une université. Il existe plusieurs types de visa : le «visa étudiant concours», de courte durée pour que l’étudiant puisse se présenter à un concours ou un examen, et le « visa long séjour pour études-titre de séjour » (VLS-TS) valable pour un an.
• La couverture sociale : l’étudiant étranger doit obligatoirement disposer d’une couverture sociale adéquate pour toute la durée de son séjour. Généralement, le régime étudiant de la Sécurité sociale est adapté à son cas. Comme le remboursement de cet organisme ne s’applique pas sur toutes les prestations médicales, il est par ailleurs recommandé de souscrire une assurance santé complémentaire.
• Si vous ne pouvez bénéficier de la Sécurité sociale étudiante, vous êtes obligé de souscrire une assurance santé privée qui propose des prestations au moins identiques à celles de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). L’assurance Globe Partner pour étudiants étrangers en France répond parfaitement à ces besoins et bien plus, car elle propose des garanties santé complètes, ainsi que des garanties assistance rapatriement et responsabilité civile.
• Le logement : trouver un logement sur place représente un immense défi pour l’étudiant étranger. L’idéal est d’avoir un hébergement dans une résidence universitaire. Vous pouvez également opter pour une famille d’accueil, louer une chambre d’étudiant ou vous orienter vers la colocation. Cette dernière solution présente l’avantage d’être conviviale, de réduire les coûts et de vous permettre de vous faire rapidement des amis.
Financer ses études
Même si faire des études en France revient moins cher qu’aux États-Unis, en Australie ou au Royaume-Uni, de nombreux étrangers cherchent divers moyens pour financer leur cursus.
Vous pouvez solliciter une bourse auprès de votre pays ou du gouvernement français. Différents programmes comme Erasmus Mundus, Eiffel ou Charcot constituent autant d’opportunités pour financer vos études.
Vous pouvez également travailler tout en étudiant. La loi française permet à l’étudiant de travailler à raison de 964 heures maximum par an, afin d’accroître ses ressources financières. Il n’est d’ailleurs plus exigé de solliciter une autorisation provisoire de travail (APT) pour travailler. Vous pouvez aussi effectuer un emploi étudiant dans les établissements publics d’enseignement supérieur pour un contrat de 12 mois. Enfin, vous pouvez également postuler pour un job d’étudiants dans les bars, cafés et autres restaurants.
Faire ses études en France constitue un véritable tremplin pour la carrière d’un jeune étranger. La qualité de l’enseignement associée à la diversité des filières permet à chacun de trouver sa voie. Il faut cependant savoir que les formalités sont nombreuses avant de venir s’installer en France et que la sélection des candidats est très rigoureuse. Même après leur inscription, ils doivent obtenir un visa, chercher un logement et peut-être même un travail pour arrondir leurs fins de mois. Ce sont autant d’épreuves qui permettent de se forger un caractère et de développer son esprit d’autonomie, des qualités dont ils auront bien besoin dans leur vie future.
Doumbia Souleymane dit
C’est trop cool
Fatouma dit
Superbe mes étudiants