À l’étranger, les campus disposent d’espaces plus ou moins vastes pour accueillir les étudiants en provenance d’autres pays. Le nombre de logements disponibles varie selon la région et l’université dans laquelle le nouvel arrivant est inscrit. Plusieurs possibilités s’offrent à l’étudiant :
- Les logements universitaires : c’est la solution idéale. Par exemple, si vous partez en Allemagne, il faut rapidement faire une demande de logement sur le site Internet du Studentenwerk, l’équivalent du CROUS dans ce pays. Il est cependant important de souligner que le type de service offert par le CROUS (comme les bourses d’études) ne se retrouve pas obligatoirement auprès des organismes homologues à l’étranger. Il est conseillé de vous informer, quelques mois avant le départ, auprès de votre école afin d’avoir la garantie d’obtenir une une résidence universitaire au sein du campus à la rentrée.
- Les familles d’accueil : cette formule est surtout utilisée dans le cadre d’un séjour linguistique, pourtant elle est également accessible pour une ou plusieurs années académiques. Elle présente l’avantage de vous faire connaitre rapidement la culture et la langue du pays d’accueil, ce qui facilite largement votre intégration.
- La location classique : comme en France avec l’avantage de sa totale indépendance mais l’inconvénient du coût du loyer mensuel sans oublier qu’il n’est pas toujours facile de trouver un tel logement depuis l’étranger sans possibilité de visites préalables.
- La colocation : en-dehors de l’attrait financier dû au partage des charges locatives, elle permet de vivre dans une ambiance conviviale entre jeunes provenant de divers horizons et suivant souvent des cursus différents. Pour éviter toute mauvaise surprise et trouver les personnes qui ont les mêmes affinités que vous, prenez le temps de bien dresser votre profil au moment de passer l’annonce.
Les arnaques à éviter
Comme la demande de logement estudiantin est la plupart du temps supérieure à l’offre, il arrive que certaines agences ou propriétaires profitent de la situation pour arnaquer les jeunes.
Il est préférable de ne rien payer avant d’avoir rencontré personnellement le propriétaire et visité le logement. Si le bail est écrit dans la langue locale, demandez une traduction en français afin de prévenir tout malentendu ou incompréhension. Si c’est possible, sollicitez l’avis de connaissances ou de compatriotes qui habitent sur place.
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