Un sondage mené par Harris Interactive confirme la tendance des étudiants de grandes écoles, notamment ceux qui suivent un cursus en commerce ou en ingénierie, à s’expatrier. Le contexte économique en France influe considérablement sur cette tendance, car le chômage y touche particulièrement les jeunes. Par ailleurs, deux étudiants sur trois qui ont effectué des stages ou des séjours d’études à l’étranger, prennent goût à cette vie et souhaitent s’installer dans leur pays d’accueil.
Stages à l’étranger : une nouvelle tendance
L’ouverture internationale des grandes écoles françaises a encouragé les séjours et les stages à l’étranger. Cette expérience est jugée enrichissante par 81 % des étudiants concernés.
D’ailleurs, 79% des étudiants de grandes écoles ont déjà réalisé un voyage à l’étranger dans un cadre de leur scolarité. 53 % d’entre eux se sont rendus dans au moins deux pays au cours de leur cursus universitaire. La durée de ces stages a été de plus de six mois pour 64 % d’entre eux.
Si la proximité, ainsi que le contexte économique et social de l’Allemagne et d’autres pays d’Europe semblent attirants, ce sont surtout les pays anglophones qui séduisent les étudiants. En effet, 39 % déclarent avoir effectué un séjour professionnel aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Cependant, l’Asie constitue également une destination appréciée, particulièrement la Chine et le Singapour.
Expatriation : une opportunité de carrière plus élargie
Même si 65 % des sondés sont optimistes à l’idée de trouver facilement un travail en France, 79 % des étudiants pourraient envisager d’entreprendre leur carrière dans un autre pays. Comme pour le choix du stage, ils présentent une certaine préférence pour les pays anglo-saxons. En effet, 66 % d’entre eux entrevoient de faire carrière aux États-Unis, en Angleterre ou au Canada.
Les raisons qui poussent les futurs diplômés à s’expatrier sont nombreuses, mais la plupart d’entre eux, soit 59 %, sont en quête de meilleures conditions de travail et de possibilités d’évolution dans leur carrière. Si les jeunes font des choix plutôt sélectifs en relation avec l’environnement économique des pays, 29 % déclarent vouloir travailler à l’étranger uniquement pour leur épanouissement personnel.
Généralement ils sont assez lucides sur les difficultés de l’expatriation, car 44 % pensent que faire carrière à l’étranger n’est pas un parcours facile.
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