S’inspirant directement du Slow movement (page en anglais), mouvement qui préconise un changement culturel pour réduire le rythme effréné de la vie actuelle, le Slow travel est un état d’esprit qui privilégie l’aspect qualitatif du voyage au détriment de la quantité de sites visités. Dans un monde où la vitesse est reine, que ce soit au travail, dans le transport et même dans les loisirs, ce mouvement prône la découverte d’un pays ou d’une région à petite allure et en prenant soin d’être attentif à l’environnement. En bref, le slow travel vous propose de voyager autrement.
Quel moyen de locomotion utiliser ?
Le Slow tourisme est un concept qui inclut le voyage parmi les plaisirs de la découverte, au même titre que la visite des sites intéressants. Cela explique qu’un des moyens de locomotion préféré pour le Slow travel soit le train. Le chemin de fer est assez confortable de nos jours et permet de se relaxer pendant le trajet et d’admirer les paysages qui défilent. En outre, il a une faible incidence écologique par rapport aux avions qui sont considérés comme de gros pollueurs.
La voiture ou la moto sont aussi de bonnes options pour certains déplacements, car avoir votre propre moyen de transport, vous donne la liberté de modifier votre itinéraire au gré de vos envies.
Le vélo, la marche à pied, le cheval, l’âne ou le chameau sont des moyens de transport associés à ce tourisme lent. En effet, ils ne sont pas rapides, ce qui permet au voyageur d’apprécier les paysages et de faire une halte pour discuter avec la population ou pour admirer un site particulier. En outre, ils ne rejettent pas de carbone, ce qui permet de préserver l’environnement de la région ou du pays visité.
Quel hébergement et quelle restauration privilégier ?
Le Slow travel accorde une importance particulière à l’intégration du voyageur dans son milieu lorsqu’il arrive à destination. C’est pourquoi il préconise de choisir une ville ou une région spécifique pour les vacances au lieu de visiter un grand nombre de sites pendant une période déterminée. Prendre le temps de ralentir et de s’arrêter, telle est la philosophie du Slow tourisme. Il recommande ainsi aux vacanciers d’opter pour la location d’une maison ou d’un studio au lieu de la traditionnelle chambre d’hôtel.
Cette solution s’avère économique, d’autant plus que la durée minimale du séjour conseillée pour un « voyage lent » est d’une semaine. Des solutions d’échange de maisons vous permettent également de bénéficier d’une habitation, sans débourser le moindre euro. Il arrive de surcroît que la personne qui vous accueille vous introduise auprès de ses amis ou de ses voisins, ce qui vous permet de vous intégrer rapidement.
De plus, ce type de logement vous donne la possibilité de faire vos courses au marché et de cuisiner vous-même, ce qui vous met en étroite relation avec les habitants. Vous avez, de ce fait, l’opportunité de vous familiariser avec les coutumes locales, l’art culinaire de la région, voire même d’apprendre la langue et les dialectes des territoires visités.
En ce qui concerne les restaurants, le voyageur en tourisme lent préfère les restaurants qui proposent des produits de la région et n’hésite pas à s’aventurer dans les établissements préférés par les locaux, hors des zones touristiques.
L’environnement, un point clé du Slow travel
Le Slow travel ne s’adresse pas uniquement aux passionnés d’écologie et de protection de l’environnement. Il permet à tous les voyageurs d’apprécier la faune, la flore et la culture d’une destination en les découvrant à leur propre rythme et sans contraintes. Le fait de parcourir la campagne à pied, en vélo, à dos d’âne ou à cheval aide, en effet, à mieux comprendre la fragilité de l’écosystème local et à contribuer à sa préservation en réduisant l’impact environnemental de la visite au strict minimum.
Prendre le temps de respirer l’air pur, converser avec les habitants au gré des rencontres, manger la nourriture locale, se familiariser avec le boulanger ou le poissonnier du coin, telles sont, entre autres, les opportunités offertes par le Slow tourisme. Se fondre dans l’environnement et en faire partie, c’est le pari adressé à ceux qui partent faire un Slow travel.
Si vous souhaitez vous arrêter pour respirer et éviter les bousculades des sites populaires pendant vos vacances, le Slow travel est un concept qui va vous plaire. Au lieu de courir pour voir un maximum de curiosités, vous allez restreindre vos déplacements pour rester dans une région et prendre du plaisir à découvrir les environs à votre allure. De même, ce système représente une excellente opportunité pour connaître davantage la population locale.
Le Slow tourisme est avant tout une découverte de l’autre, mais également d’une autre facette de vous-même, de votre côté aventurier et de vos capacités à ralentir, à vous débrouiller et à improviser en fonction de vos rencontres et de vos envies.
Et vous, avez-vous déjà fait du tourisme lent ? Vous avez aimé ? Racontez-nous vos expériences dans les commentaires de cet article.
Beatrice Gabriot dit
Depuis longtemps je voyage ainsi. Je me pose dans un endroit ou je peux me creer quelques routines : cafes commercants marches hotels petits resto ou je retourne souvent. De la je me balade en etoile grace aux bus et taxi brousses. Je ne me fixe pas de limite de temps. Je me laisse le temps d improviser, de suivre des conseils de gens du cru. Je reponds positivement aux invitations a boire un the ou a dejeuner,
C est un mode de voyage tres riche et passionnant.