Saisir les opportunités qui se présentent pour partir travailler et vivre à l’étranger devient aujourd’hui une façon naturelle de donner un coup de pouce à sa carrière professionnelle.
Découvrir d’autres pays et d’autres cultures, profiter d’un régime fiscal plus favorable, trouver du travail là où le marché est encore souple ou réaliser un rêve, nombreuses sont les raisons qui poussent les Français à s’expatrier.
Faut-il pour autant partir à l’étranger à tout prix ? Voici quelques pistes de réponses qui peuvent vous aider à prendre la bonne décision.
Expatriation au travail
Même si la fin peut parfois justifier les moyens, il n’est pas toujours très prudent de vouloir s’expatrier en acceptant des missions qui ne correspondent pas à ce que vous recherchez.
Croire que l’herbe sera toujours plus verte ailleurs risque de vous décevoir et de conduire votre première expérience à l’étranger à l’échec. Il est clair que la réalité y sera différente de celle que vous allez quitter, mais elle ne sera pas forcément fidèle à ce que vous vous imaginez.
Avant de faire cap vers l’inconnu ou vers une zone géographique qui ne vous est pas encore familière, le bon sens préconise la prudence. Il convient de se renseigner et de demander l’avis de personnes qui y sont déjà allées. Si les chanceux se voient proposer une expatriation dans un cadre de vie digne d’une carte postale, ce n’est pas le cas de tout le monde.
Dans certains pays, les conditions de vie sont plus difficiles à cause de la pauvreté, de l’insécurité, du climat ou d’autres facteurs peu favorables à l’épanouissement de l’expatrié.
Il ne faut pas non plus associer systématiquement l’expatriation avec un gain plus élevé puisque de nombreuses entreprises commencent à tenir compte du coût de la vie sur place. Une mission en harmonie avec votre cursus, un projet qui vous intéresse et des conditions d’expatriation à la hauteur de vos attentes, voilà autant d’éléments qui doivent entrer en ligne de compte dans votre décision finale.
Pour ceux qui partent en famille, d’autres paramètres viennent se greffer aux premiers, à savoir l’adaptation future du conjoint et des enfants au pays d’accueil. Il faut s’informer sur le système éducatif et sanitaire afin d’avoir la certitude que tout comme l’expatrié, sa famille pourra s’épanouir et accéder aux infrastructures nécessaires à son bien-être.
Il ne faut pas perdre de vue que les enfants aussi vont devoir quitter leurs proches et leurs amis et apprendre à vivre à l’étranger dans un environnement tout à fait nouveau.
Partir sans travail
Pour ceux qui n’ont pas la possibilité de s’expatrier par le biais d’un poste déjà disponible, partir à l’étranger sans travail peut aussi être le début d’une belle aventure, à condition de prendre toutes les précautions nécessaires.
La première étape consiste à explorer toutes les opportunités possibles, en relation avec votre domaine de compétence, et disponibles dans le pays que vous avez choisi. En effet, les habitudes de recrutement ne sont pas les mêmes d’une destination à l’autre et vous devez mettre toutes les chances de votre côté en ne faisant aucun faux pas.
Si vous ne savez pas par où commencer, il peut être judicieux de vous rendre auprès de la « Maison des Français de l’étranger ». Vous y trouverez des brochures, des informations utiles et un accompagnement dans la rédaction de votre CV et lettre de motivation.
De nombreux sites internet proposent également des offres d’emploi à l’international, mais prenez le temps de séparer les bonnes et les mauvaises informations en vous rendant sur les forums de discussion ou en vérifiant la notoriété du site sur lequel vous naviguez. Sachez que Pôle Emploi International organise également des ateliers thématiques qui peuvent vous intéresser.
Si vous avez déjà en tête une ou plusieurs entreprises, n’hésitez pas à suivre régulièrement les actualités de leur site ainsi que la rubrique recrutement. En choisissant au préalable votre pays de destination, vous pouvez limiter votre champ de recherche et rester informé du marché de travail local, en relation avec votre secteur.
Pour certains pays comme le Canada, les Français n’ont pas besoin de visa. Il est donc possible de faire une première visite de 3 mois pour explorer toutes les pistes favorables à votre recherche d’emploi tout en vous familiarisant avec ce pays. Dans le même esprit, vous pouvez profiter du Permis Vacances Travail (PVT) pour partir travailler pendant un an dans un pays étranger ayant signé un accord avec la France. Dans des pays comme l’Australie, le PVT ne permet cependant pas de travailler plus de 6 mois chez le même employeur. Cette contrainte peut vous conduire à devoir vous orienter vers des petits boulots ne correspondant pas forcément à vos aspirations.
Les plus courageux et aventureux peuvent partir à l’étranger sans travail et projeter de faire leurs recherches une fois installés. Un visa touristique suffit généralement pour rester quelques mois et commencer vos investigations.
Pour cela, il faudra disposer de moyens financiers nécessaires au voyage et prévoir un éventuel retour en cas d’échec. Même si c’est plus risqué de partir sans travail, le fait d’être sur place peut devenir un avantage non négligeable en vous permettant de passer plus rapidement les entretiens et d’être plus réactif.
Partir à l’étranger, avec ou sans travail, c’est affronter les changements, s’exposer au choc culturel, au sentiment de déracinement ou d’isolement qui peut survenir à tout moment et surmonter l’éloignement familial. Il est donc essentiel de réfléchir avant de prendre cette décision, de préparer au mieux son départ et de faire en sorte que l’expatriation soit une réussite autant pour l’expatrié que pour sa famille.
Faire la part des choses et prendre conscience des dangers et des opportunités n’est nullement une attitude défaitiste, c’est plutôt une force qui vous permettra de réussir votre projet à l’étranger. Pour vous accompagner dans cette aventure et partir l’esprit serein, ACS vous propose des formules d’assurance expatriés et d’assurance voyage avec des garanties complètes et un excellent rapport qualité-prix.
Chibani mourad dit
Salut ca va je mappele chibani mourad nè 3/6/1982 marocaine jai un diplome de qualification de menuisier de bois jai 17ans experience Dan’s un atelier de menuiserie je cherche un travaille au Canada et merci
Leïla Ihellaine dit
Bon courage dans vos recherches