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Éveiller les consciences par le biais de la mobilité douce : le défi de Bastien et Hugo

Deux jeunes hommes sur leurs vélos dans la campagne
crédit photo @projet_treecycle

À l’aube d’un monde en quête de durabilité, Bastien et Hugo, deux jeunes étudiants, se sont lancé un défi hors du commun : parcourir 5 000 km à vélo en trois mois à travers l’Europe. De Brive-la-Gaillarde, en Corrèze, à Héraklion, en Grèce, ils ont pédalé dans l’espoir de trouver un sens au voyage de demain. Mais derrière le challenge sportif se cache un projet encore plus ambitieux : celui d’éveiller les consciences en prouvant que la mobilité douce est non seulement accessible, mais essentielle pour l’avenir de notre planète. Retour sur leur parcours pas tout à fait comme les autres…

Un voyage éco-responsable : l’audacieuse initiative de deux jeunes étudiants

Ces deux amis d’enfance devenus étudiants, Bastien à Paris-Dauphine dans le Business Développement et Hugo à Grenoble à l’École Nationale Supérieure de l’Eau, de l’Énergie et de l’Environnement, ont décidé de se retrouver durant leur année de césure autour d’un projet qui réponde à l’urgence de la crise climatique.

Un duo complémentaire en quête de sens

Deux parcours différents, oui, mais un même questionnement : comment agir concrètement face à la crise environnementale que nous sommes en train de vivre ? Comment mesurer l’impact de ses conséquences que l’on devine déjà ? Des questions qui dépassent leur champ d’action, mais qui reflètent la nécessité d’agir à leur échelle. Plutôt que de changer le monde, l’envie de donner des clés de compréhension aux nouvelles générations pour les aider à se lancer dans la transition écologique émerge doucement. Alors que Bastien s’intéresse à la transition écologique par le biais de l’agriculture, Hugo ressent le besoin de partager son idée et ses valeurs à travers une initiative éducative afin de toucher le plus de personnes possible. Et ainsi débuta le Projet Treecycle.

Promouvoir la mobilité douce : un projet né d’une réflexion commune

En pleine réflexion sur les enjeux écologiques, ils décident de lancer un projet qui leur tient à cœur et qui pourrait aussi servir d’inspiration pour d’autres. Lors d’une discussion autour d’un café, un ami leur souffle l’idée d’un voyage sans avion… Sportifs tous les deux, l’option du vélo s’impose rapidement comme une évidence.

Le projet était né : choisir la mobilité douce pour limiter leur impact environnemental et démontrer qu’une autre façon de voyager est possible. Mais loin de limiter leur idée à simple voyage à vélo à travers l’Europe, ils ont imaginé tout un projet autour de celui-ci, en partenariat avec deux classes de primaire corréziennes ainsi que la commune de Brive-la-Gaillarde. Ensemble, ils ont levé des fonds pour planter des arbres afin de reboiser des friches agricoles, tout en sensibilisant les enfants à l’écologie à travers la réalisation d’une fresque du climat.

Voyager autrement : promouvoir la mobilité douce pour éveiller les consciences

Pour aller jusqu’en Grèce, en passant par l’Italie, la Croatie, le Monténégro et l’Albanie, Bastien et Hugo ont pédalé à la rencontre de l’autre pour découvrir d’autres cultures et d’autres façons de penser. Mais qu’en ont-ils retenu ? C’est ce que nous leur avons demandé.

Deux jeunes hommes à vélo devant le Colisée de Rome
crédit photo @projet_treecycle

La mobilité douce : qu’est-ce que c’est ?

Pour Bastien et Hugo, l’écologie est une cause générationnelle. Même s’ils n’ont pas grandi avec une sensibilisation particulière aux enjeux environnementaux, ils ont rapidement ressenti le besoin de montrer à leurs proches qu’il est possible de changer les choses, même à petite échelle. Ce sont principalement les réseaux sociaux et les rencontres au fil de leur parcours scolaire qui ont éveillé leur conscience écologique.

Mais évitons de trop nous attarder sur de grandes définitions. Pour les deux jeunes hommes, la mobilité douce est avant tout un levier de changement. Ils la décrivent comme une « manière de se déplacer qui permet de ne pas toucher à nos générations futures ». Leur conviction est claire : pour voyager de manière responsable, il est essentiel de repenser nos habitudes et de toujours se poser la question suivante : est-il possible de voyager sans prendre l’avion ?

À travers leur périple à vélo, Bastien et Hugo ont voulu prouver que voyager autrement est non seulement faisable, mais aussi plaisant et gratifiant. Leur secret ? Réinventer les itinéraires classiques en misant sur des alternatives écologiques comme le vélo et le train, tout en découvrant le charme du slow travel. Ils espèrent ainsi inspirer d’autres voyageurs à adopter ces modes de transport plus respectueux de l’environnement.

Un voyage éco-responsable pour sensibiliser

Jeune homme sur une colline surplombant la mer
crédit photo @projet_treecycle

Pour Bastien et Hugo, il ne fait aucun doute que la mobilité douce, c’est avant tout « réfléchir les voyages différemment ». Pourtant, ils n’ont jamais prétendu éveiller les consciences de tous ceux qu’ils ont croisés lors de leur périple à vélo. Leur démarche visait surtout à toucher leurs proches, notamment Bastien qui souligne : « la cause écologique est l’affaire de tous, si beaucoup en ont déjà entendu parler, peu d’entre nous agissent vraiment en conséquence ». Pour ces deux jeunes hommes, se sensibiliser à l’écologie commence par accepter de toucher à son confort personnel pour le faire évoluer : « Si, nous, on l’a fait à 23 ans, alors pourquoi d’autres ne pourraient pas le faire ? ».

Hugo, de son côté, avait une motivation supplémentaire : prouver à ses proches que ce voyage était réalisable, mais aussi partager cette expérience avec les élèves des deux classes primaires avec lesquelles ils étaient en partenariat. « J’avais vraiment envie de m’adresser aux jeunes générations », explique-t-il. Son objectif allait au-delà de simplement faire rêver les enfants : il tenait à leur transmettre un message fort. Il voulait montrer aux plus jeunes qu’il est possible de changer ses habitudes sans pour autant sacrifier l’expérience du voyage ou son mode de vie.

Les rencontres : une composante essentielle du voyage

Mais alors… ont-ils vraiment réussi à éveiller les consciences durant ce voyage à vélo ? Eh bien, la réponse est plutôt malheureusement non. Toutefois, ils peuvent espérer avoir semé quelques petites graines dans les esprits des hôtes qui les ont hébergés. Quand on les interroge, ils ne voient pas cela comme un échec. En réalité, ce n’était pas l’objectif principal de leur aventure. Ils se disent déjà satisfaits d’avoir encouragé la réflexion chez leurs proches et d’avoir ouvert un dialogue constructif avec les enfants.

Au-delà du voyage éco-responsable, ce périple était aussi une quête de sens pour deux jeunes hommes qui s’apprêtent à entrer dans la vie active. Malgré les moments de doute, notamment lorsqu’ils se sont retrouvés un peu perdus dans le nord de l’Italie, loin de leurs repères français, ils ne regrettent rien. Bien sûr, ils ont traversé des paysages à couper le souffle, comme Santorin en Grèce et les calanques de Piana en Corse, mais pour eux, ce sont « l’ensemble de nos rencontres qui ont fait le voyage », surtout celles improvisées, « si on n’avait pas fait toutes ces rencontres, le voyage n’aurait pas été le même ». Et voilà qu’après avoir été interpellés fortuitement dans la rue, ils fêtaient Pâques dans une famille grecque alors que ce n’était absolument pas prévu !

S’ils n’ont peut-être pas éveillé les consciences au sens strict du terme, ils ont au moins suscité la curiosité, notamment dans les pays du sud de l’Europe. Cela les a parfois déstabilisés, comme le raconte Hugo : « on a été surpris par l’hospitalité des gens, on n’a pas l’habitude en tant que Français ». Et si c’était à refaire ? Ils seraient encore plus ouverts à ce genre d’initiatives imprévues. En fin de compte, même si ce voyage à vélo n’a pas changé le monde, il leur a offert l’opportunité de rencontres humaines et culturelles enrichissantes. Pour eux, c’est ça, la véritable définition du voyage : aller à la rencontre des autres et échanger avec des personnes venues d’horizons différents.

Voyager en mobilité douce : leurs conseils pour une préparation minutieuse

Dans l’ensemble, Bastien et Hugo se considèrent chanceux : pas de casse, pas de blessures, et seulement quelques petits imprévus, mais c’est aussi ce qui a fait le charme de leur aventure. Cependant, ils sont d’accord : un voyage à vélo ne s’improvise pas ! Comme pour tout autre périple, bien préparer son voyage à vélo est une étape cruciale pour garantir une expérience réussie.

Deux jeunes hommes souriant tenant leur vélo
crédit photo @projet_treecycle

Avoir conscience de ses limites

Les deux jeunes hommes admettent volontiers ne pas avoir suivi de préparation physique avant leur départ, mais ils parlent d’une véritable période d’adaptation. En effet, le corps a besoin de temps pour s’habituer à l’effort avant de pouvoir accomplir des performances. Bastien et Hugo insistent sur un point : le voyage à vélo est accessible à tous, mais dans les limites de chacun.

Pour eux, la mobilité douce est une façon de repenser le voyage. Leur conseil principal ? Ne craignez pas d’alterner entre vélo et train, cela n’enlève rien à l’expérience. Faire des pauses est même une stratégie judicieuse pour mieux profiter du voyage. Et surtout, n’hésitez pas à échanger avec ceux qui ont déjà tenté l’aventure : leurs conseils seront précieux et vous permettront de mieux anticiper les défis à venir, loin de toute idéalisation.

Attention donc à ne pas se leurrer ! Si voyager par le biais de la mobilité douce est accessible à tous ceux qui osent franchir le pas, ce n’est pas facile tous les jours… Assurer sa sécurité à vélo durant toute la durée du voyage est crucial. C’est pourquoi, pour pallier à d’éventuels problèmes qui auraient pu survenir en cours de route, Bastien et Hugo ont souscrit une assurance voyage. Même en Europe, nul n’est à l’abri d’un imprévu qui entrainerait quelques complications…

Bien connaître son partenaire de voyage

Jeune homme à vélo dans les rues d'Italie
crédit photo @projet_treecycle

Si vous leur demandez, Bastien et Hugo vous diront que ce voyage a scellé leur amitié à jamais. Toutefois, ils soulignent l’importance de bien choisir son partenaire de voyage. Pour eux, une « relation franche » est cruciale pour éviter les tensions une fois en selle. Il est essentiel de partager ses craintes et ses attentes afin que le voyage se déroule de la meilleure des manières.

En posant ces bases avant leur départ, Hugo et Bastien affirment n’avoir rencontré aucune friction majeure au cours de ces trois mois à vélo – du moins, rien d’assez grave pour qu’ils s’en souviennent. Cela dit, il faut apprendre à composer avec l’autre. Cependant, selon eux, l’avantage du voyage à vélo est qu’il offre à chacun du temps pour soi, « on n’est pas constamment l’un sur l’autre », ce qui leur a permis de décompresser quand nécessaire et de renforcer leur amitié durablement.

Le Projet Treecycle : un engagement durable

Si Bastien et Hugo peinent à quantifier l’impact concret de leur aventure, ils sont néanmoins heureux des retombées positives, tant sur le plan personnel qu’écologique. Leur périple à vélo restera gravé dans leur mémoire, mais ils sont également fiers des effets tangibles dans leur région natale. En novembre prochain, 500 arbres seront plantés lors d’un week-end participatif en Corrèze. Leur idée est d’impliquer un maximum de volontaires, petits et grands, pour sensibiliser à la préservation des forêts et assurer leur avenir. Apprendre, ouvrir les esprits et éveiller les consciences écologiques : tel était leur objectif initial, et il semble largement atteint.

Sur le plan pédagogique, l’impact a même dépassé leurs espérances. Les élèves se sont montrés très réceptifs au projet alors que Bastien et Hugo étaient conscients qu’il serait difficile de changer des habitudes ancrées. Pourtant, ils sont ravis de voir les plus jeunes s’engager. Alors que le dialogue autour de l’écologie peut parfois paraître moralisateur pour les adultes, les enfants, eux, sont beaucoup plus ouverts. Certains ont même commencé à venir à l’école à vélo, « on n’imaginait pas que nos interventions auraient autant d’impact ! ».

quatre enfants qui vont à l'école en vélo

Et leur démarche ne s’arrête pas là. Ils ont déjà contacté un représentant de l’environnement à Brive-la-Gaillarde pour lancer de nouvelles fresques du climat dans d’autres écoles. Leur objectif : permettre à chacun de comprendre l’ampleur et la complexité des enjeux liés aux dérèglements climatiques. Convaincus que la pédagogie peut mobiliser davantage de jeunes autour de leur projet, Bastien et Hugo souhaitent élargir leur horizon initial. Ce qui n’était qu’un défi personnel est devenu un projet fédérateur : « on est trop content de ce qui se passe actuellement à Brive, on est fiers de ce que l’on a fait ».

De ce voyage éco-responsable, ils ne gardent que de bons souvenirs. Ils ont osé sortir de leur zone de confort pour rencontrer l’autre, et ils s’en réjouissent. En choisissant la mobilité douce et en s’éloignant des modes de voyage classiques, ils ont prouvé à eux-mêmes et à toute une communauté que c’était possible. Pour Hugo, ce fut une véritable révélation. La mobilité douce lui a permis de découvrir un mode de voyage qui lui correspond parfaitement, et il est impatient de renouveler l’expérience : « quand on y goûté une fois, c’est dur se dire qu’on ne le refera plus jamais ». Bastien partage cet enthousiasme. Il rêve désormais de partir en Amérique du Sud à vélo, même s’il cherche encore comment y aller tout en limitant son empreinte carbone. Affaire à suivre donc !

Un grand merci à Bastien et Hugo, les porteurs du Projet Treecycle, d’avoir partagé leur expérience avec nous.

Catégorie : Conseils pour les voyageurs

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