Chez ACS, nous aimons les projets originaux qui nous font voyager à travers le monde. Aujourd’hui, nous vous invitons à découvrir le projet de vie de Rachel, qui tente l’aventure de digitale nomade .
Une petite présentation ?
Bonjour, je suis Rachel, fondatrice du blog voyage Découverte Monde. Je suis une jeune femme dans la mi-trentaine à l’accent un peu exotique, pour vous du moins. 🙂
Je suis originaire du Québec, au Canada. Géographe de formation, je travaille comme directrice d’une organisation sociale en volontariat à Montréal depuis six ans. Je suis présentement en année sabbatique pour voyager et travailler davantage sur mon blog que je tiens depuis bientôt quatre ans. Un futur métier à part entière ? Peut-être bien… l’avenir nous le dira !
Comme vous pouvez vous en douter, je suis également prise de ce qu’on appelle la piqûre du voyage. Je voyage depuis plus de 10 ans maintenant après avoir été initiée lors d’un projet en Argentine avec mon baccalauréat. Depuis, ma vie est composée d’aventures, parfois plus courtes, parfois plus longues, aux quatre coins du globe et dans ma province que j’affectionne particulièrement.
Comment est venue l’idée de ce long voyage ?
En fait, cette idée de partir pour une longue période murit et se prépare depuis quelques années. Je n’en suis pas à mon premier long voyage, mais depuis les six dernières années, j’essayais de concilier ma carrière avec mes nombreux voyages.
À mes premiers voyages, j’enchaînais les destinations et les lieux à visiter. J’avais comme cette crainte de n’avoir pas suffisamment de temps pour voir et vivre tout ce que je voulais. Depuis ces dernières années, j’avais comme ce besoin de ralentir le rythme. De ne plus voir le voyage comme un enchaînement de lieux à visiter, même si je le fais toujours un peu quand même, mais de prendre mon temps. De ressentir ce sentiment que le temps n’est pas compté et que je peux prendre des journées de repos, me poser deux semaines au même endroit et même faire du volontariat sur place.
Un besoin que le voyage soit partie intégrante de mon quotidien et non pas défini dans un laps de temps avec une liste de destinations à cocher. En quelque sorte, j’adhérais à devenir nomade et que mon travail puisse me suivre partout où j’irais. Je ne suis donc pas en vacances ou en voyage en tour du monde comme certains le font. Je suis plutôt en année sabbatique pour tester un nouveau mode de vie qui allie le travail et le voyage et où je me laisse aller par les opportunités et mes envies.
Quel est le programme ?
Pas vraiment en fait ! Au départ, je voulais prendre une année sabbatique pour faire un grand tour de l’Asie en parcourant, entre autres, la Route de la Soie. Les plans ont finalement changé et j’ai plutôt décidé de trimbaler mon sac d’abord au Mexique et en Amérique Centrale.
Comme je n’ai pas de plan défini, les opportunités de la vie ont fait que j’ai commencé par un road trip entre filles de Montréal à la Nouvelle-Orléans au début de mois de janvier dernier.
Au Mexique depuis plus de 1 mois et demi, je pars maintenant pour les prochains mois en Amérique Centrale. Quels pays ? Combien de temps ? Je ne sais pas trop. Probablement le Guatemala, le Nicaragua, le Salvador et le Honduras jusqu’à la fin juin. Mais je n’ai rien de précis encore. Mon parcours se définit au fur et à mesure.
J’aimerais aussi retourner un peu au Québec durant l’été pour voir ma famille et mes amis avant de reprendre la route vers l’Asie en automne. Philippines, Indonésie, Myanmar, Thaïlande et peut-être bien, l’Asie Centrale. On verra bien ! C’est la beauté de ce voyage en fait et la raison pour laquelle je ne ressentais aucun stress avant départ. Je pars quand je veux et où je veux et je reviens quand bon me semble.
Un voyage aussi long, est-ce une première ?
Aussi longtemps, oui c’est une première. Je suis déjà partie quatre mois en Asie du Sud-Est, cinq mois en van dans l’Ouest canadien et américain, deux autres mois en Asie et plusieurs voyages d’un mois. Je suis déjà partie en ayant en tête de partir plus d’un an. En 2010, je suis partie vivre en Irlande avec un visa vacances-travail en poche dans l’espoir d’y travailler et de voyager ensuite en Europe. Malheureusement, avec la crise économique qui frappait dur à ce moment et mon anglais plutôt sommaire, je suis revenue chez moi un peu bredouille après un mois et demi. Mais ce fut tout de même une aventure extraordinaire.
Pourquoi l’Amérique Centrale ?
C’est une bonne question, car j’y ai déjà mis les pieds à quelques reprises déjà. Peut-être justement pour ce sentiment d’être en terre connue pour bien commencer mon nouveau mode de vie de digitale nomade. Je savais que je ne galèrerais pas trop avec les connexions internet, que le coût de la vie est abordable et que la langue ne causerait pas de problème. Je comprends un peu l’espagnol et je peux baragouiner quelques phrases. C’est une belle occasion aussi de développer encore plus cette belle langue. Et aussi, parce que j’aime la culture de ces pays, le climat et les beaux paysages. Quand je suis partie en janvier, c’était en plein mois d’hiver au Québec. Alors, c’est plutôt agréable de rejoindre des destinations où la chaleur est généralement au rendez-vous.
Le projet a-t-il été facile à concrétiser ?
Les choses se sont bien enchaînées, même si ce ne fut pas si facile. Cela faisait déjà quelques années que je planifiais ce voyage. J’ai travaillé très dur pour développer mon blog et me faire connaître dans le domaine du voyage afin d’en faire un métier. J’ai dû économiser des sous pour me permettre de partir confortablement, sans tracas financier si mes activités professionnelles ne fonctionnaient pas en cours de route. Ce besoin de voyage m’aura coûté une relation de plusieurs années ainsi que la vente de mon appartement. J’ai donc dû faire des choix par la suite qui préparait mon départ, comme me trouver un appartement sans bail à location mensuelle.
Comme j’avais préparé mes supérieurs il y a quelques années à mon année sabbatique, l’annonce s’est bien passée. Mais le plus difficile fut de m’assurer d’avoir une relève en qui je pouvais mettre ma confiance pour prendre les rênes de l’organisme et m’assurer de faire la transition correctement.
Mais pour la planification du voyage en tant que tel, tout fut simple. J’avais déjà tous mes vaccins, tout mon matériel de voyage. Et comme je partais sans itinéraire, cela nécessitait peu de préparation. Avant de partir, mon plus gros tracas demeurait de trouver une gardienne pour mon chat. Merci à cette dernière de m’avoir allégé en prenant sous son aile mon adorable boule de poil !
Quelques appréhensions sur ce voyage ?
Comme je voyage depuis longtemps, je n’ai pas d’appréhension sur le voyage en tant que tel dans la manière qu’il se vit. Je dirais que mes plus grosses préoccupations étaient de concilier voyage et travail sans m’épuiser. Je sais que j’ai tendance à vouloir voir plein de choses, mais je dois prendre du temps pour travailler. Donc le rythme est un peu différent.
Sinon, je dirais aussi essayer de respecter mon budget quotidien. C’est un défi, mais j’y arrive plutôt bien. Par contre, à chacun de mes départs, j’ai toujours un peu la crainte qu’il arrive quelque chose aux gens que j’aime alors que je suis loin. C’est probablement la chose qui m’effraie le plus lorsque je suis en voyage.
Pour suivre les aventures de Rachel, vous pouvez visiter sa page Facebook et son compte Instagram où elle partage également des Instagram Stories. Rendez-vous également sur le blog voyage Découverte Monde pour voir ses récits, photos et tous ses bons plans et astuces sur chacun des lieux visités. Vous pouvez aussi découvrir les spots cachés de Rachel sur la nouvelle application voyage Hidden Place dont elle est ambassadrice ☺On s’y rejoint ?
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